Sweety Malabar

Une bouillette très puissante, souvent utilisée en assiette ou en complément avec les bouillettes "barbe à papa", cette bouillette contient deux arômes et du NHDC qui renforce cet appât. C'est une bouillette qui diffuse très vite, idéale pour les enduros ou pour les pêches rapides.

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News - Renaud
Dimanche, 13 Novembre 2011 22:22
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Est 2011
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Est 2011

 

Mi-mai, les préparations commencent, boats, plans du lac, appâts, carte de pêche … tout y passe pour ne rien oublier le jour J.

Le weekend de l’Ascension, c’est donc pour moi le grand départ, j’arrive de nuit sur un lac que j’ai déjà eu la chance de pécher il y 3 ans à l’automne, je déplie le bed et m’endors des rêves plein la tête, au matin après avoir fait le tour des différentes mises à l’eau accessibles, je me décide à monter l’annexe dans un fond de baie afin de ramer quelques heures à la recherches d’éventuels poissons en maraude. Malheureusement, le vent si faibles soit il (38km/h quand même…) crée de la vague, et le repérage des fishs tourne vite en balade au fil du vent, mais au bout d’une paire de kilomètres, alors que je n’y croyait plus, j’aperçois à une vingtaine de mètres devant moi, une trouée d’herbier plus claire que les autres, quand j’arrive à sa hauteur, je me rend compte qu’il y a en réalité dans un rayon d’une quinzaine de mètres, 4 trouées fraichement retournées et dégageant un nuage de particules rendant l’eau d’un bleu turquoise.



En observant de plus près la trouée, je tombe sur une miroir géante, je l’observe pendant plusieurs secondes en train de filtrer les particules, elle est énorme… En continuant mon chemin j’aperçois 3 autres poissons plus modestes dans la même zones, après plusieurs heures à ramer, c’est décidé, c’est ici que j’attaquerais ma session. Je pécherais donc la première nuit en bateau au milieu des arbres immergés où j’ai repéré ce spécimen, au matin, capot… J’insisterais une seconde nuit sur la zone mais ce coup-ci, je varierai pêche au pied des arbres et pêche devant les herbiers, au matin, un poisson sur les 2 types de spots mais aucun signe de la miroir aperçu, obsédé par ce poisson, j’insisterais une dernière nuit sur la zone mais sans succès.

 

 

 

 


 

 

C’est alors que je rejoins Manu à la mise à l’eau, pour lui ce sera ses débuts en grands lacs de plaine, nous croisons 2 allianceurs, après 3 nuits, pour eux non plus, cela n’a pas été la fête, peu importe, quelques poissons peuvent suffirent.
Après une bonne binouze, nous reprenons la rame pour une zone complètement différente, l’eau n’y trouve plus cette teinte bleuté et la visibilité en prend un coup, clairement, ça me plains beaucoup moins mais il est trop tard pour bouger, l’orage gronde et le ciel se couvre, on fera le bilan demain. Au matin, sans surprise, capot général, on prend les devants, rdv 9h30 pour le kawa, début du repérage prévu à 10h chacun de son côté…

 

 

 

Finalement, 9h30 kawa, 10h test de la Quechua pour Manu, et test de la couverture étanche pour moi sous un déluge de pluie…
On prend notre mal en patience et finalement, peu avant midi, on part chacun de son coté, Manu fini par repérer quelques saucisses dans le fond d’une baie, mais rien de transcendant, de mon côté, une grande pointe m’inspire particulièrement, le type de pêche y est à l’opposé de ce que l’on a fait jusque-là, mais est-ce vraiment une mauvaise chose… en me baladant autour de l’herbier émergeant au bout du haut fond, j’aperçois parmi les vagues un poisson faire une pirouette, plus aucun doute, j’appelle Manu et l’invite à venir me rejoindre, le poste est 5 étoiles et se pêche du bord, à 8 cannes, on pourra d’une part exploiter l’intégralité des profondeurs que propose la pointe ainsi que le cul de baie à notre gauche histoire de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier.

 

 

 

Au lever du jour, une petite commune (en fond de baie) et une belle linéaire nous rendent visite, c’est tout ce que l’on espérait, ce poisson à longue distance sur le haut fond sera le pivot de notre session, on arrose la zone de 35kg de billes/tiger puis on s’en va retenter sans grand espoir une pêche de bordure sur les quelques kilomètres de baie où j’ai commencé, on croise alors David qui débarque à son tour. Cette fois-ci, contrairement à ma dernière visite, le temps se prête pleinement au repérage, le lac est d’huile et en quelques centaines de mètres on repère à 3, une douzaine de poissons dans les herbiers, rien d’extraordinaire mais en attendant de retourner sur le haut fond, c’est mieux que rien. Au matin, RAS, à midi, Manu enregistre sa première touche qui se conclura par une casse, puis une deuxième… hameçon ouvert. Il est dépité mais c’est le métier qui rentre lui dis-je…

 

 


 

 

Trop peu de poissons sur les bordures, trop aléatoire, tous nos espoirs se portent désormais sur une pêche différente, espérant que notre bennage ai fait tourner un peu de fish sur notre pointe… A peine les cannes en places, on repère un ou deux jump, ça sent bon… 23h, ca run, Yess !

 

 

 

Finalement, on fera nuit blanche en enregistrant 5 runs entre 23h et 4h30, pas de gros poisson, mais ce pas le problème, s’il y a du monde, ça finira bien par tomber. A présent l’idéal serait pour nous de trouver une zone similaire afin d’amorcer et tourner sur les 2 zones, plus facile à dire qu’à faire, sur la carte ce type de poste existe mais malheureusement faute de météo favorable à la navigation, nous devrons nous contenter de celui-ci pour finir notre séjour.

 

 

 

La nuit suivante, nous ferons 2 touches pour 2 poissons nettement plus sympathiques.

 

 


 

 

 

C’est donc sereins que l’on attaque une nouvelle nuit, le nombre de touche diminue mais le poids moyen grimpe, on entretient la zone à raison de 4 ou 5 kg par nuit, trop peu je pense avec un peu de recul, 3 touches nous réveillerons cette nuit-là, Manu fait sa première miroir et ouvre à nouveau un hameçon… Il a la tête dure le breton! Vraiment pas cool à l’approche de la fin de session, je compatis…

 

 


 

 

Cette fois ci, c’est la bonne pour ma part, je mets au sac une superbe commune aux couleurs dorées, poisson qui conclura ma session puisque ma dernière nuit se soldera par un capot malgré une confiance au top…

 

 

Malgré une pêche modeste en nombre de bons poissons mais non moins réussi à mes yeux aux vus des résultats de ces dernières semaines sur le lac, je n’ai qu’une hâte… mon retour en ces terres paradisiaques, cet automne je l’espère.

Retour désormais à la réalité, qu’il va être difficile de se motiver pour repêcher dans la région…

Tchao le lac ...

 

 

 

Et à bientôt j'espère !

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